La doctrine (`aqida) d'Al Albânî : la vérité en face !

Publié le par Anti Talafiya

 

La doctrine d'Al Albânî : la vérité en face!

Al Albânî et celui qui insulte Allah

Al Albânî dit dans sa cassette « Al Koufr Koufrân » lorsqu’il fut interrogé :

سؤال: وردت بعض الآثار عند بعض الأئمة، وعن بعض الصحابة كخالد بن الوليد، وبعض الأئمة كالإمام أحمد بكفر شاتم الله أو الرسول واعتبروه كفر ردة، فهل هذا على إطلاقه، نرجو الإفادة؟

الألباني: ما نرى ذلك على الإطلاق ، فقد يكون السب والشتم ناتجاً عن الجهل، وعن سوء التربية، وقد يكون عن غفلة وأخيراً قد يكون عن قصد وعن معرفة، وإذا كان بهذا الصورة عن قصد ومعرفة فهو الردة الذي لا إشكال فيه، أما إذا احتمل وجهاً من الوجوه الأخرى التي أشرت إليها فالاحتياط في عدم التكفير أهم إسلامياً من المسارعة إلى التكفير.

« Question : On rapporte certains récits d’après certains imam et certains compagnons, comme Khâlid Ibn Al Walîd, et certains imams comme Ahmad, sur la mécréance de celui qui insulte Allah ou le messager, et voyaient cela comme une apostasie, est-ce que ceci est absolument vrai ?

Albânî : Nous ne pensons pas que c’est absolument vrai, car il ce peut que cette insulte soit la conséquence de l’ignorance et d’une mauvaise éducation, voir d’insouciance, ou alors, en dernier, cela peut être volontaire et en connaissance de cause, et dans ce cas c’est bel et bien une apostasie sans aucune confusion. Mais s’il est possible que cela soit pour une des autres raisons que j’ai mentionné, alors il est plus important dans l’islam de prendre ses précautions quant à juger mécréant quelqu’un que de se précipiter… »

Et il dit dans cette même cassette :

يجب التفريق بين الكفر العملي والكفر الاعتقادي، لا يوجد عندنا في الشريعة أبداً نص يصرح ويدل دلالة واضحة على أن من آمن بما أنزل الله لكنه لم يفعل بشيء مما أنزل الله، فهذا هو كافر

« Il faut faire la distinction entre la mécréance gestuelle et la mécréance du cœur. Nous n’avons jamais rien vu dans la loi islamique comme texte qui indique clairement que celui qui croit en ce qu’Allah a révélé puis ne pratique rien de ce qu’Allah a révélé soit mécréant. »

Et il dit aussi :

السلف فرّقوا بين الإيمان و بين العمل و جعلوا الأعمال شرط في كمال الإيمان, و ما جعلوها شرط صحّة خلافا للخوارج...

« Les salafs firent une différence entre les actes et la foi, et considérèrent les actes comme une condition complémentaire de la foi, et non une condition de validité, contrairement aux Khawârij… »

Ibn Taymiyya rapporte dans son ouvrage Minhaj Sounnah, volume 5 page 251 la parole de l’imam Châfi‘î :

"لأن أتكلم في علم يقال لي فيه أخطأت أحب إلي من أن أتكلم في علم يقال لي فيه كفرت"

« Je préfère dire quelque chose où l’on me dira « Tu t’es trompé » que de dire quelque chose où l’on me dira « Tu as mécru » »

Et il rapporte dans Majmoû‘ Fatâwâ volume 7 page 209 :

وقال حنبل‏:‏ حدثنا الحميدي قال‏:‏ وأخبرت أن ناساً يقولون‏:‏ من أقر بالصلاة والزكاة والصوم والحج ولم يفعل من ذلك شيئًا حتى يموت، ويصلي مستدبر القبلة حتى يموت، فهو مؤمن ما لم يكن جاحداً إذا علم أن تركه ذلك فيه إيمانه إذا كان مقراً بالفرائض واستقبال القبلة، فقلت‏:‏ هذا الكفر الصُّرَاح، وخلاف كتاب اللّه وسنة رسوله وعلماء المسلمين، قال اللّه تعالى‏:‏‏ {‏وَمَا أُمِرُوا إِلَّا لِيَعْبُدُوا اللَّهَ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ‏}‏ الآية‏.‏وقال حنبل‏:‏ سمعت أبا عبد اللّه أحمد بن حنبل يقول‏:‏ من قال هذا فقد كفر باللّه، ورد على أمره وعلى الرسول ما جاء به عن اللّه‏.‏

« Hanbal a dit : Al Houmayyidî nous a raconté : J’ai appris qu’il y a des gens qui disent : Celui qui reconnait la prière, la Zakât, le jeûne, le pèlerinage puis ne pratique rien de cela jusqu’à sa mort, ou bien prie dos à la Qibla toute sa vie jusqu’à sa mort[1], c’est un croyant qui a une faible foi tant qu’il ne renie pas et qu’il sait que sa foi réside dans l’abandons de cela, et qu’il reconnait les obligation et la prière vers la Qibla ! Je dis : ceci est la mécréance évidente, et cela contredit livre d’Allah, la sounnah de Son messager et les savants musulmans. Allah a dit « Et on ne leur a ordonné que d’adorer Allah, en Lui vouant la religion pure… » Et Hanbal dit « J’ai entendu Abou ‘Abdilleh Ahmad Ibn Hanbal dire « Celui qui a dit cela a mécru en Allah, a réfuter son commandement et l’enseignement du messager. » Ce récit est également rapporté dans As-Sounnah d’Al Khalâl, n° 1027.

La prétention d’Al Albânî que l’adoration d’Allah dans les acte n’est pas une condition de validité de la foi et que l’abandonner n’annule pas la foi est une mécréance évidente qui fait sortir de l’islam, et ceci est rapporté de l’imam Houmaydî, Ahmad Ibn Hanbal, mais aussi Al Wakî‘ Ibn Jarrâh et autres que ces salafs.

Quant à la prétention d’Al Albânî, que l’ignorance est une excuse pour celui qui insulte Allah, sache que les sunnites sont unanimes pour dire qu’il n’y a aucune excuse par ignorance pour celui qui adore un autre qu’Allah, alors que penses tu de celui qui insulte Allah ?! Et trouve moi une seule personne qui après avoir prononcer les deux attestations de la foi ignore qu’il n’est pas permis d’insulter Allah ? Trouve moi-même un juif ou un chrétien qui ignore qu’il est interdit d’insulter le Créateur ? J’irai même plus loin : trouves moi un seul athée qui ignore que les religieux interdisent d’insulter dieu ? La seule excuse légale pour celui qui insulte Allah, c’est la contrainte, car Allah a dit « Sauf celui qui est contraint alors que son cœur est serin sur la foi »

Quant à l’excuse de la mauvaise éducation, elle est totalement fausse : il n’y a absolument aucune preuve que la mauvaise éducation est une excuse dans la mécréance, que ce soit un verset du Coran, un Hadîth, ou même l’avis d’un savant estimable ! Et si la mauvaise éducation était vraiment une excuse dans la mécréance, alors les juifs, les chrétiens, et idolâtres, tous seraient excusés, vu qu’ils ont été éduqués sur la mécréance par leurs parents, comme le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam a dit « Tout homme nait sur l’instinct (islamique) et ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mazdéen… »

D’après Al Albânî, celui qui insulte Allah n’est mécréant que s’il considère son insulte permise et a conviction de son insulte, et non uniquement celui qui insulte en connaissance de cause comme il le prétend : car le mal éduqué qui insulte Allah le fait en connaissance de cause et non par insouciance, et malgré cela Al Albânî ne le juge pas mécréant ! ‘Abderrahmân Ibn Nâçir Al Barrâk a dit dans son pamphlet « Jawâb fî Al Îmân wa nawâqidhih » :

أما قول السائل : ( و هل سوء التربية عذراً في كفر من سب الله أو رسوله ؟ ) فالجواب : أن سب الله و رسوله من نواقض الإسلام البينة ، لأنه استهانة بالله و رسوله ، و ذلك من يناقض ما تقتضيه الشهادتين من تعظيم لله و رسوله .و سوء التربية ليس عذراً للمكلف في ترك واجب ، و لا فعل محرم من سائر المحرمات فضلاً عما هو من أنواع الكفر بالله . و لو صح ان سيء التربية عذر في شيء من ذلك لكان أولاء اليهود و النصارى و غيرهم معذورين في تهودهم ، و تنصرهم ، و هذا لا يقوله مسلم ، و من قال ذلك فهو كافر يُعرّف و يستتاب ، فإن تاب و إلا وجب قتله مرتداً.

« Quant-à la question « Est-ce que la mauvaise éducation peut être une excuse pour celui qui insulte Allah ou Son messager ? » La réponse est : Insulter Allah ou Son messager est parmi les annulations claires et évidentes de l’islam, car c’est du mépris envers Allah et Son messager, car cela annule ce qu’impliquent les deux attestations comme glorifications d’Allah et de Son messager.Et la mauvaise éducation n’excuse en rien une personne responsable pour délaisser une obligation ni pour faire une interdiction, et encore moins pour commettre une catégorie de mécréance envers Allah. Et s’il était vrai que la mauvaise éducation soit une excuse pour ce genre de chose, les juifs et les chrétiens et autres qu’eux seraient alors excusés pour leur judaïsme, christianisme etc… Et un musulman ne dirait pas une tel chose, et celui qui prétend cela est un mécréant, on lui enseigne la chose et lui demande de se repentir, et s’il ne se repentit pas il est obligatoire de le mettre à mort pour apostasie. » Fin de citation.

Ibn Taymiya rapporte dans son ouvrage « Sârim Al Masloûl » page 513 :

قال محمد بن سحنون وهو أحد الأئمة من أصحاب مالك وزمنه قريب من هذه الطبقة: "أجمع العلماء أن شاتم النبي صلى الله عليه وسلم المنتقص له كافر والوعيد جار عليه بعذاب الله وحكمه عند الأمة القتل ومن شك في كفره وعذابه كفر".

« Mouhammad Ibn Sahnoûn, l’un des imams de la doctrine de Mâlik à une époque proche de ce groupe, a dit : « Les savants sont unanime que celui qui insulte le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam ou le rabaisse, c’est un mécréant, et la menace d’Allah se réalisera sur lui ainsi que le supplice. Quant à son verdict, d’après la communauté, c’est la mort. Et quiconque doute de sa mécréance ou de son châtiment est mécréant. »Et ceci n’est qu’un bref aperçu de la doctrine d’Al Albânî, mais elle suffit déjà à nous mettre en garde, et à nous rendre compte que ses avis au sujet de la foi et de la mécréance nous importent peu, pour ne pas dire aucunement. S’il ne juge même pas mécréant celui qui insulte Allah et ne pratique absolument rien de l’islam, il n’est pas étonnant qu’il ne juge pas mécréant celui qui se met à l’égal d’Allah dans la législation !

 

[1] Et celui-ci est moins pire que celui qui ne prie pas du tout.

 

 

2) La doctrine d'Al Albânî : la vérité en face!

 

Et il fut interrogé dans Fatâwâ Al Albânî pages 583, 584 :

في بعض الأمور ترتكب خاصة في بلدنا هذا من الأمور الكفرية نرى خطورتها أعظم من المسألة التي نحن بصددها ألا و هي سب الدين و الرب. كثير من جماعاتنا أفرادنا يسبون الدين و الرب و يصلون, و لكن هذا كفر؟

قال الألباني صف الكفر الذي تسأل عنه.

قال السائل: ليس دون الكفر؟

قال الألباني: هذا يختلف تماما. أنا أعتقد أنّ هؤلاء الذين تصدر منهم هذه الكفريات اللفظية دعونا نسميها بواقع أمرها, الذين تصدر منهم هذه الكفريات اللفظية نحن نسمع الكثيرين منهم من يتبع كفره بالاستغفار, و هذا ما معناه؟ معناه أن هذا يحتاج إلى أن يضرب عصايتين ثلاثة, و لن يعود مرة أخرى إلى هذه اللفظة الكافرة. أريد أن أقول, هذا من سوء التربية و عدم قيام الحاكم بالواجب من تربية المسلمين على شريعة ربّهم...

« Au sujet de certaines choses que les gens commettent, particulièrement dans notre pays, des choses impies que nous trouvons bien plus dangereuses que ce à propos de quoi nous parlions, à savoir le faite d’insulter la religion et Le Seigneur. Il y a beaucoup de gens dans nos groupes qui insultes la religion et Le Seigneur, mais qui prie, mais ceci est mécréance ?

Al Albânî : Décris moi cette mécréance de laquelle tu parle ?

Le questionneur : Elle n’est pas moindre que la mécréance ?

Al Albânî : C’est complètement différent ! Je crois que ceux de qui proviennent ces termes impies, laisse moi appeler cela par son nom, ceux de qui proviennent ces termes impies, nous entendons qu’ils font toujours suivre cela d’une demande de pardon à Allah, or qu’est ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’ils ont besoins d’être frapper avec un bâton deux ou trois fois, et après il ne redira plus jamais ces propos impies.

Je veux dire que ceci est de la mauvaise éducation, et c’est dû à l’absence de gouverneur qui applique ce qu’il se doit comme éducation islamique des musulmans d’après la loi de leur Seigneur… » Fin de citation.

Et il dit dans la cassette Al Koufr Koufrân :

يجب التفريق بين الكفر العملي والكفر الاعتقادي، لا يوجد عندنا في الشريعة أبداً نص يصرح ويدل دلالة واضحة على أن من آمن بما أنزل الله لكنه لم يفعل بشيء مما أنزل الله، فهذا هو كافر!!

« Il faut faire la distinction entre la mécréance gestuelle et la mécréance du cœur. Nous n’avons jamais rien vu dans la loi islamique comme texte qui indique clairement que celui qui croit en ce qu’Allah a révélé puis ne pratique rien de ce qu’Allah a révélé soit mécréant. »

Et il dit aussi :

السلف فرّقوا بين الإيمان و بين العمل و جعلوا الأعمال شرط في كمال الإيمان, و ما جعلوها شرط صحّة خلافا للخوارج...

« Les salafs firent une différence entre les actes et la foi, et considérèrent les actes comme une condition complémentaire de la foi, et non une condition de validité, contrairement aux Khawârij… »

Analyse :

1) D’après Al Albânî, insulter Allah par mauvaise éducation ou par ignorance n’invalide pas la foi en Allah ni l’islam.

2) D’après Al Albânî, celui qui insulte Allah a juste besoin de deux ou trois coups de bâton, alors que les musulmans sont unanimes pour dire qu’on lui tranche la tête, mais divergèrent sur la question de savoir si on accepte son repentir ici bas ?

3) D’après Al Albânî, celui qui n’adore pas du tout Allah de son corps, qui ne concrétise pas l’ordre d’Allah « Adorez-Moi » mais reconnait juste être obligé de le faire, c’est un musulman.

Ibn Taymiyya rapporte dans son ouvrage Minhaj Sounnah, volume 5 page 251 la parole de l’imam Châfi‘î :

"لأن أتكلم في علم يقال لي فيه أخطأت أحب إلي من أن أتكلم في علم يقال لي فيه كفرت"

« Je préfère dire quelque chose où l’on me dira « Tu t’es trompé » que de dire quelque chose où l’on me dira « Tu as mécru » »

Et il rapporte dans Majmoû‘ Fatâwâ volume 7 page 209 :

وقال حنبل‏:‏ حدثنا الحميدي قال‏:‏ و أخبرت أن ناساً يقولون‏:‏ من أقر بالصلاة والزكاة والصوم والحج ولم يفعل من ذلك شيئًا حتى يموت، ويصلي مستدبر القبلة حتى يموت، فهو مؤمن ما لم يكن جاحداً إذا علم أن تركه ذلك فيه إيمانه إذا كان مقراً بالفرائض واستقبال القبلة، فقلت‏:‏ هذا الكفر الصُّرَاح، وخلاف كتاب اللّه وسنة رسوله وعلماء المسلمين، قال اللّه تعالى‏:‏‏ {‏وَمَا أُمِرُوا إِلَّا لِيَعْبُدُوا اللَّهَ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ‏}‏ الآية‏.‏وقال حنبل‏:‏ سمعت أبا عبد اللّه أحمد بن حنبل يقول‏:‏ من قال هذا فقد كفر باللّه، ورد على أمره وعلى الرسول ما جاء به عن اللّه‏.‏

« Hanbal a dit : Al Houmayyidî nous a raconté : J’ai appris qu’il y a des gens qui disent : Celui qui reconnait la prière, la Zakât, le jeûne, le pèlerinage puis ne pratique rien de cela jusqu’à sa mort, ou bien prie dos à la Qibla toute sa vie jusqu’à sa mort[1], c’est un croyant qui a une faible foi tant qu’il ne renie pas et qu’il sait que sa foi réside dans l’abandons de cela, et qu’il reconnait les obligation et la prière vers la Qibla ! Je dis : ceci est la mécréance évidente, et cela contredit livre d’Allah, la sounnah de Son messager et les savants musulmans. Allah a dit « Et on ne leur a ordonné que d’adorer Allah, en Lui vouant la religion pure… » Et Hanbal dit « J’ai entendu Abou ‘Abdilleh Ahmad Ibn Hanbal dire « Celui qui a dit cela a mécru en Allah, a réfuter son commandement et l’enseignement du messager. » Ce récit est également rapporté dans As-Sounnah d’Al Khalâl, n° 1027.

La prétention d’Al Albânî que l’adoration d’Allah dans les acte n’est pas une condition de validité de la foi et que l’abandonner n’annule pas la foi est une mécréance évidente qui fait sortir de l’islam, et ceci est rapporté de l’imam Houmaydî, Ahmad Ibn Hanbal, mais aussi Al Wakî‘ Ibn Jarrâh et autres que ces salafs.

Quant à la prétention d’Al Albânî, que l’ignorance est une excuse pour celui qui insulte Allah, sache que les sunnites sont unanimes pour dire qu’il n’y a aucune excuse par ignorance pour celui qui adore un autre qu’Allah, alors que penses tu de celui qui insulte Allah ?! Et trouve moi une seule personne qui après avoir prononcer les deux attestations de la foi ignore qu’il n’est pas permis d’insulter Allah ? Trouve moi-même un juif ou un chrétien qui ignore qu’il est interdit d’insulter le Créateur ? J’irai même plus loin : trouves moi un seul athée qui ignore que les religieux interdisent d’insulter dieu ? La seule excuse légale pour celui qui insulte Allah, c’est la contrainte, car Allah a dit « Sauf celui qui est contraint alors que son cœur est serin sur la foi »

Quant à l’excuse de la mauvaise éducation, elle est totalement fausse : il n’y a absolument aucune preuve que la mauvaise éducation est une excuse dans la mécréance, que ce soit un verset du Coran, un Hadîth, ou même l’avis d’un savant estimable ! Et si la mauvaise éducation était vraiment une excuse dans la mécréance, alors les juifs, les chrétiens, et idolâtres, tous seraient excusés, vu qu’ils ont été éduqués sur la mécréance par leurs parents, comme le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam a dit « Tout homme nait sur l’instinct (islamique) et ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mazdéen… »

D’après Al Albânî, celui qui insulte Allah n’est mécréant que s’il considère son insulte permise et a conviction de son insulte, et non uniquement celui qui insulte en connaissance de cause comme il le prétend : car le mal éduqué qui insulte Allah le fait en connaissance de cause et non par insouciance ! ‘Abderrahmân Ibn Nâçir Al Barrâk a dit dans son pamphlet « Jawâb fî Al Îmân wa nawâqidhih » :

أما قول السائل : ( و هل سوء التربية عذراً في كفر من سب الله أو رسوله ؟ ) فالجواب : أن سب الله و رسوله من نواقض الإسلام البينة ، لأنه استهانة بالله و رسوله ، و ذلك من يناقض ما تقتضيه الشهادتين من تعظيم لله و رسوله .و سوء التربية ليس عذراً للمكلف في ترك واجب ، و لا فعل محرم من سائر المحرمات فضلاً عما هو من أنواع الكفر بالله . و لو صح ان سيء التربية عذر في شيء من ذلك لكان أولاء اليهود و النصارى و غيرهم معذورين في تهودهم ، و تنصرهم ، و هذا لا يقوله مسلم ، و من قال ذلك فهو كافر يُعرّف و يستتاب ، فإن تاب و إلا وجب قتله مرتداً.

« Quant-à la question « Est-ce que la mauvaise éducation peut être une excuse pour celui qui insulte Allah ou Son messager ? » La réponse est : Insulter Allah ou Son messager est parmi les annulations claires et évidentes de l’islam, car c’est du mépris envers Allah et Son messager, car cela annule ce qu’impliquent les deux attestations comme glorifications d’Allah et de Son messager.Et la mauvaise éducation n’excuse en rien une personne responsable pour délaisser une obligation ni pour faire une interdiction, et encore moins pour commettre une catégorie de mécréance envers Allah. Et s’il était vrai que la mauvaise éducation soit une excuse pour ce genre de chose, les juifs et les chrétiens et autres qu’eux seraient alors excusés pour leur judaïsme, christianisme etc… Et un musulman ne dirait pas une tel chose, et celui qui prétend cela est un mécréant, on lui enseigne la chose et lui demande de se repentir, et s’il ne se repentit pas il est obligatoire de le mettre à mort pour apostasie. » Fin de citation.

Ibn Taymiya rapporte dans son ouvrage « Sârim Al Masloûl » page 513 :

قال محمد بن سحنون وهو أحد الأئمة من أصحاب مالك وزمنه قريب من هذه الطبقة: "أجمع العلماء أن شاتم النبي صلى الله عليه وسلم المنتقص له كافر والوعيد جار عليه بعذاب الله وحكمه عند الأمة القتل ومن شك في كفره وعذابه كفر".

« Mouhammad Ibn Sahnoûn, l’un des imams de la doctrine de Mâlik à une époque proche de ce groupe, a dit : « Les savants sont unanimes que celui qui insulte le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam ou le rabaisse, c’est un mécréant, et la menace d’Allah se réalisera sur lui ainsi que le supplice. Quant à son verdict, d’après la communauté, c’est la mort. Et quiconque doute de sa mécréance ou de son châtiment est mécréant. »

Si tu sais que la cause de la mécréance de celui qui insulte Allah est le mépris d’Allah, que penses-tu de celui qui croit que celui qui insulte Allah mérite juste deux coup de bâton ? Est-ce là une personne qui vénère Allah ?

Et ceci n’est qu’un bref aperçu de la doctrine d’Al Albânî, mais elle suffit déjà à nous mettre en garde, et à nous rendre compte que ses avis au sujet de la foi et de la mécréance nous importent peu, pour ne pas dire aucunement. S’il ne juge même pas mécréant celui qui insulte Allah et ne pratique absolument rien de l’islam, il n’est pas étonnant qu’il ne juge pas mécréant celui qui se met à l’égal d’Allah dans la législation !

Pourtant, il jugea Atatürk mécréant, et expliqua qu’il le juge mécréant pour avoir remplacé la loi d’Allah par ses règlement, et prétendit que cet acte ne peut que provenir d’un démentit de l’islam !

On peut lire dans « Fatâwâ Al Albânî » page 263 :

أن المسلمين ما كفروا آتاتورك لأنه مسلم, لا, لأنه هو تبرأ من الإسلام حينما فرض على المسلمين نظاما غير نظام الإسلام من جملتها مثلا أنه سوى في الإرث بين الذكر و الأنثى, و الله يقول عندنا للذكر مثل حظّ الأنثيين ثم فرض على الشعب التركي المسلم القبعة!

« Les musulmans n'ont pas déclaré mécréant Atatürk pour son islam, mais parce qu'il s'est désavoué de l'islam en imposant aux musulmans un régime non islamique de la tête au pied. Par exemple il a mis à égalité entre l'homme et la femme dans l'héritage, alors qu'Allah dit que l'homme à la part de deux femmes, il a aussi rendu obligatoire au peuple turc le port du chapeau… »

Regarde comme Al Albânî considérait le régime d’Atatürk comme étant une mécréance majeure, et considéra qu’ordonner le port du chapeau occidental invalide l’islam ! Il considère que celui qui insulte Allah par mauvaise éducation ou par ignorance est musulman, mais que celui qui impose le port du chapeau est mécréant ?! Qui va pouvoir expliquer cette folie ? Pourquoi ne juge t’il pas apostat tout ces autres régimes qui mettent également à égalité les hommes et les femmes dans l’héritage et dans bien d’autres choses, et ordonne des choses qui contredisent bien plus l’Islam que le port du chapeau !

Al Albânî et celui qui insulte Allah

 

Objectif de l'article : faire cesser les illusions de ceux qui prétendent qu'Al Albânî est en accord avec les sunnit sur la question.

La définition du Koufr ‘Amalî et du Koufr I’tiqâdî d’après Al Albânî

Al Albânî dit dans la cassette « Al Koufr Koufrân » : الكفر العملي عمل يصدر من المسلم هو عمل الكفار، لكن هذا العمل الذي يصدر من المسلم هو مشابه لذاك العمل الذي يصدر من الكافر من جهة، أي من حيث العمل، لكنه يختلف من جهة أخرى عن ذلك العمل الذي يصدر من الكافر مقرون بالكفر الاعتقادي، أما هذا المسلم –هنا يظهر الفرق والثمرة بين الكفرين- هذا المسلم إن صدر منه كفر عملي وأيضاً مقترن معه كفر اعتقادي ككفر الكافر هو كفر ردة لا إشكال فيه، أما إذا لم يخرج منه ما يدل على أنه قد اقترن بكفر العملي كفر اعتقادي، حينئذ لا يكون كفراً اعتقادياً، لأن الكفر الاعتقادي يختلف عن الكفر العملي من حيث أنه كفر قلبي، أما الكفر العملي ليس كفراً قلبياً وإنما هو كفر عملي

« La mécréance de l’acte et un acte qui surgit du musulman, qui est un acte de mécréants, mais lorsque cet acte surgit d’un musulman : il ressemble alors à celui que commettent les mécréant sous un certain aspect, du point de vue de l’acte, mais sous un autre aspect, il est différent de cet acte qui survient des mécréants qui lui est lié à la mécréance du cœur. Quant à ce musulman –et c’est là qu’apparait la différence entre les deux mécréances- ce musulman, lui, si une mécréance de l’acte surgit de lui accompagnée d’une mécréance du cœur, comme la mécréance d’un mécréant ; alors là c’est une apostasie et ceci ne pose aucun problème. Par contre, lorsqu’il ne surgit pas de lui ce qui indique un lien entre son acte de mécréance et la mécréance de son cœur, alors ce n’est pas une mécréance du cœur ; car la mécréance du cœur est différente de la mécréance de l’acte dans le sens que c’est une mécréance du cœur, or la mécréance de l’acte n’est pas une mécréance du cœur mais bien une mécréance de l’acte. »

Conclusion :

Pour Al Albânî ;

· La mécréance de l’acte (Koufr ‘Amalî) est la mécréance qui surgit d’un musulman et qui ne le fait pas sortir de l’Islam.

· La mécréance du cœur (Koufr i‘tiqâdî) est celle qui fait quitter le musulman de l’Islam.

· La mécréance de l’acte ne fait pas sortir de l’Islam, mais si cet acte indique la présence de mécréance dans le cœur alors la personne sort de l’Islam, mais pas à cause de son acte, mais bien à cause de son cœur.

Pour Al Albânî, insulter Allah est un « Koufr Lafdhî »

Al Albânî dit dans « فتاوى الشيخ الألباني ومقارنتها بفتاوى العلماء » « Fatâwâ Al Albânî wa mouqâranatouhâ bifatâwâ al ‘oulamâ’ » pages 583, 584 lorsqu’il lui fut posé là question suivante : في بعض الأمور ترتكب خاصة في بلدنا هذا من الأمور الكفرية نرى خطورتها أعظم من المسألة التي نحن بصددها ألا و هي سب الدين و الرب. كثير من جماعاتنا أفرادنا يسبون الدين و الرب و يصلون, و لكن هذا كفر؟

Au sujet de certaines choses que les gens commettent, particulièrement dans notre pays, des choses impies que nous trouvons bien plus dangereuses que ce à propos de quoi nous parlions, à savoir le faite d’insulter la religion et Le Seigneur. Il y a beaucoup de gens dans nos groupes qui insultes la religion et Le Seigneur, mais qui prient, mais ceci est mécréance ?

قال الألباني: صف الكفر الذي تسأل عنه.

Al Albânî : Décris-moi cette mécréance de laquelle tu parles ?

قال السائل: ليس دون الكفر؟

Le questionneur : Elle n’est pas moindre que la mécréance ? قال الألباني: هذا يختلف تماما. أنا أعتقد أنّ هؤلاء الذين تصدر منهم هذه الكفريات اللفظية دعونا نسميها بواقع أمرها, الذين تصدر منهم هذه الكفريات اللفظية نحن نسمع الكثيرين منهم من يتبع كفره بالاستغفار, و هذا ما معناه؟ معناه أن هذا يحتاج إلى أن يضرب عصايتين ثلاثة, و لن يعود مرة أخرى إلى هذه اللفظة الكافرة. أريد أن أقول, هذا من سوء التربية و عدم قيام الحاكم بالواجب من تربية المسلمين على شريعة ... فلو كان هناك من يؤدّب هؤلاء مرّة, مرّتين, و شاع الخبر بين أمثال هؤلاء القليلي الأدب و التربية, و سوف لن نسمع أحدا يقع في هذا الكفر اللفظي... لذلك بارك الله فيكم نحن يجب الآن أن نهتمّ بالإصلاح المزدوج, إصلاح القلب و القالب, و لا نتحمس أنّ هذا كفر, خلاص أقتله ستقتله و قد تكون مخطئا لأنه قد يكون ما كفر كفرا يستحل به دمّه...

Al Albânî : C’est complètement différent ! Je crois que ceux de qui proviennent ces mécréances orales (Koufr Lafdhî), laisse-moi appeler cela par son nom, ceux de qui proviennent ces mécréances orales, nous entendons qu’ils font toujours suivre cela d’une demande de pardon à Allah, or qu’est ce que cela veut dire ?[1] Cela veut dire qu’ils ont besoins d’être frapper avec un bâton deux ou trois fois, et après il ne redira plus jamais ces propos impies. Je veux dire que ceci est de la mauvaise éducation, et c’est dû à l’absence de gouverneur qui applique ce qu’il se doit comme éducation islamique des musulmans d’après la loi de leur Seigneur… S’il y avait quelqu’un pour éduquer ceux là une foi, deux ou trois fois, pour propager entre ces gens peu éduqués et élevés, nous n’entendrons plus jamais quelqu’un prononcer cette mécréance orale. C’est pour cette raison, qu’Allah te bénisse, que nous devons nous occuper de résoudre et réformer les cœurs, et de ne pas s’exciter à dire d’une telle personne qu’elle est mécréante… D’accord, je le tue, et peut être que je le tue à tord car il n’ait pas mécru d’une mécréance qui désacralise son sang… »

Conclusion :

· Pour Al Albânî, le nom que l’on donne à l’insulte envers Allah, c’est « Koufr Lafdhî » car Al Albânî a dit : « laisse-moi appeler cela (insulterAllah) par son nom (Koufr Lafdhî) ».

Mais le « Koufr Lafdhî », pour Al Albânî, c’est quoi ?

La réponse se trouve dans « Fatâwâ Al Albânî » page 284 : فهناك كفر لفظي و كفر قلبي. و التقسيم السابق كان كفرا اعتقاديا و كفرا عمليا, و الآن قسمة أخرى عادلة : كفر لفظي و كفر قلبي, الكفر القلبي يساوي الكفر الاعتقادي, و الكفر اللفظي يساوي الكفر العملي.

« Il existe donc une mécréance orale (Koufr Lafdhî) et une mécréance du cœur(Koufr Qalbî) ; alors que nous divisions cela auparavant en mécréance de conviction et mécréance gestuelle, et maintenant nous avons un autre classement équitable : mécréance orale et mécréance du cœur. La mécréance du cœur équivaut à la mécréance de conviction, et la mécréance orale équivaut à la mécréance de l’acte. »

Jusqu’à ce qu’il dise page 285 : إذاً لا بد أن نضع أمام أعيننا دائما و أبدا هذه القسمة الصحيحة: كفر اعتقادي أو قلبي, و كفر عملي أو لفظي الأنّ اللفظ منه العمل.

« Donc, il faut toujours et sans cesse garder devant les yeux ce classement exact : Mécréance de conviction ou du cœur, et mécréance de l’acte ou orale, car la prononciation est une forme d’acte. »

Conclusion :

· Le Koufr Lafdhî, désigne pour Al Albânî : le Koufr ‘Amalî.

· Et le Koufr ‘Amalî désigne pour Al Albânî : la mécréance mineure qui ne fait pas sortir de l’Islam.

· Insulter Allah est pour Al Albânî : une mécréance mineure qui ne fait pas sortir de l’Islam, sauf si elle est accompagnée d’une mécréance du cœur.

· Pour Al Albânî, prononcer quelque chose de la langue fait partie des actes de la Foi.

Pour Al Albânî, insulter Allah est équivaut à boire de l’alcool ou insulter sa mère : si c’est fait sans qu’il n’y ait mépris ou démentit du jugement d’Allah dans le cœur, alors cela ne fait pas sortir de l’Islam, mais si c’est fait avec légalisation du cœur : cela fait sortir de l’Islam.

C’est pour cette raison qu’Al Albânî juge musulman celui qui insulte Allah, sauf s’il existe une preuve que celui qui insulte Allah le fait par mépris ou par démentit d’Allah, par contre si c’est fait par mauvaise éducation, c’est uniquement une mécréance de l’acte, un mot impie qui n’a pas de lien avec le cœur et donc qui ne fait pas sortir de l’Islam.

Dans Kitâb As-Sounnah d’Abou Bakr Al Khalâl volume 3 page 30, nous trouvons le récit n° 980 : قال أبو عبد الله : « كان شبابة يدعو إلى الإرجاء ، وكتبنا عنه قبل أن نعلم أنه كان يقول هذه المقالة ، كان يقول : الإيمان قول وعمل ، فإذا قال : فقد عمل بلسانه ، قول رديء »

« Abou ‘Abdilleh[2] a dit : Il y avait un gamin qui incitait à l’Irjâ, et nous avions écrit des livres contre lui auparavant, mais ceci fut avant que nous apprenions qu’il disait ceci : il disait que la Foi est parole et acte, et que lorsqu’un homme dit quelque chose, il a pratiqué de sa langue… C’est une parole infecte ! »

Et le récit n° 981 : أخبرنا محمد بن علي ، قال : ثنا أبو بكر الأثرم ، قال : سمعت أبا عبد الله ، وقيل له : شبابة ، أي شيء تقول فيه ؟ فقال : شبابة كان يدعو إلى الإرجاء « ، قال : » وقد حكي عن شبابة قول أخبث من هذه الأقاويل ، ما سمعت أحدا عن مثله ، قال : قال شبابة : إذا قال فقد عمل ، قال : الإيمان قول وعمل كما يقولون : فإذا قال فقد عمل بجارحته أي بلسانه . فقد عمل بلسانه حين تكلم ، ثم قال أبو عبد الله : « هذا قول خبيث ، ما سمعت أحدا يقول به ، ولا بلغني »

« Abou Bakr Al Athram a dit « J’ai entendu Abou Abdilleh, lorsqu’on lui a dit « Il y a un gamin, nous aimerions savoir ce que tu penses de lui ? Un gamin qui invitait à l’Irjâ, et on raconte que ce gamin disait quelque chose de plus affreux encore que tous ceci, je n’ai jamais entendu quelqu’un dire une chose pareille ! Ce gamin disait « Lorsqu’un homme dit quelque chose, il a certes pratiqué. » Il dit que la Foi est parole et acte, mais que lorsqu’il parle, il pratique avec sa langue, il a agit de sa langue en parlant. Alors Abou ‘Abilleh a dit « C’est une parole abjecte, je n’ai jamais entendu quelqu’un professer ceci, ça ne m’est jamais parvenu. »

Comment peut-on savoir qu’un homme est coupable de mécréance du cœur d’après Al Albânî ?

Al Albânî dit dans « Fatâwâ Al Albani » page 573 : نحن قلنا أنّ الكفر نوعان: كفر اعتقادي و كفر عملي, و الكفر الاعتقادي لا سبيل لمعرفته إلا بأن يعرب الذي صدر منه الكفر بلسانه, أما أن تحكم عليه بما صدر منه من عمل هو موصوف بأنه كفر في الشرع, فهذا لا يلزم منه أن نصفه بأنّه كفر باطنا كما كفر ظاهرا.

« Nous avons dit que la mécréance est de deux types : mécréance du cœur et mécréance de l’acte. Pour ce qui est de la mécréance du cœur, nous n’avons aucun moyen de la connaître en celui de qui la mécréance surgit, à moins qu’il n’exprime de sa langue. Par contre, juger quelqu’un à cause qu’il a commis un acte décrit comme étant une mécréance dans la loi Islamique, cela ne nous force pas de devoir décrire cette mécréance comme une mécréance du cœur, comme elle est une mécréance extérieure. »

Conclusion :

· Pour Al Albânî, celui qui urine sur le Coran ou le jette à la poubelle ou dans les excréments, ou celui qui fait une offrande à une idole ou un faux dieu, ou se prosterne pour le soleil, la lune ou une idole, nous n’avons aucun moyen de savoir s’il a mécru dans son cœur tant qu’il ne l’exprime pas de sa langue. Et tant que nous ne savons pas s’il a mécru dans son cœur, nous le jugeons musulmans même s’il fait tout cela, car ces actes ne sont pas accompagnés de l’expression de ce qu’il y a dans le cœur par la langue.

· Pour Al Albânî, celui qui prend un Coran et urine dessus, mais dit de sa langue « J’aime le Coran et je le vénère » on ne pourra pas le juger mécréant.

Mais si Al Albânî juge quand même mécréant celui qui commet ces actes là, alors il se sera contredis et aura illégalement bannis des gens de l’Islam (dans l’hypothèse que ce qu’il a dit dans cette fatwa soit exact, ce qui est loin d’être le cas) vu qu’il aura bannis de l’Islam une personne pour un acte non accompagné d’une déclaration de la langue.

 

[1] Cela veut dire qu’ils sont tout a fait conscient d’insulter Allah, et qu’ils ne le font pas par folie ou par perte de conscience.

[2] Il s’agit de l’imam Ahmad)

Publié dans Les Savants du Sultan

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